Lorsque vieillesse - Suzanne Gigon
Lorsque vieille et laide
Et ayant besoin d’aide
J’en ai bien peur,
Vous serez mon curateur
Votre profonde bonté
Se heurtera à ma farouche volonté
D’exister coûte que coûte
Même en bordure de route.
Comme vagabonde
Grosse et ronde
Je vénérerai la bouteille
Me foutant de l’oseille.
Disant merde aux passants
Je pleurerai mes amants
Plutôt virtuels
Que cruels
Ayant contemplé leurs images
A défaut de toucher leurs visages.
Suzanne Gigon
Le 2012-07-01
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